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CICPA 36

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CitoyenNEs de l'Indre Contre le Projet de l'Ayraultport / Contact : cicpa36@riseup.net


À Châteauroux, Semih Afacan sonde le mal-être des étudiants (nr.fr, le 08.04.21)

Publié par CICPA36 sur 8 Avril 2021, 08:52am

Catégories : #presses diverses

Semih Afacan est étudiant en licence professionnelle gestion des organisations de l’économie sociale (GOES) à l’IUT de Châteauroux. © Photo NR

Semih Afacan est étudiant en licence professionnelle gestion des organisations de l’économie sociale (GOES) à l’IUT de Châteauroux. © Photo NR

L’agora des intermittents, délocalisée hier au parc Balsan, a donné l’occasion à Semih Afacan d’exposer son projet d’étude sur la précarité étudiante.

 

Après la place de la République, vendredi dernier, la Coordination des intermittents et précaires de l’Indre et du Cher (Cip 36-18) avait choisi, hier, de délocaliser à nouveau son « agora » en extérieur, au milieu du parc Balsan. Cette rencontre, sur le thème du mal-être des étudiants, a permis à Semih Afacan, 23 ans, en licence professionnelle gestion des organisations de l’économie sociale (GOES) à l’IUT de Châteauroux, de présenter l’étude qu’il mène actuellement avec trois camarades sur la précarité étudiante dans les onze établissements d’enseignement supérieur de Châteauroux.
« Leur première difficulté est financière » Faculté, épicerie solidaire, foyer des jeunes travailleurs : de fil en aiguille, ces jeunes enquêteurs ont ainsi rencontré « une dizaine d’étudiants » qui se sont confiés à eux « sans tabou », leur exposant les problématiques concrètes qu’ils rencontrent au quotidien, aggravées par la crise sanitaire actuelle. « Il y a beaucoup de situations singulières, mais leur première difficulté est évidemment financière, rapporte celui qui est actuellement en alternance à la MLC Belle-Isle. Et on ne parle pas pour les loisirs, mais bien pour finir le mois. Beaucoup ont perdu leur job étudiant ou ne peuvent en trouver, ce qui engendre d’autres difficultés : d’alimentation, de logement ou même de soins… »


Mais il se fait aussi l’écho d’une grande détresse sociale et psychologique, notamment « d’étudiants étrangers privés de journées d’intégration, de temps d’échange, de rencontres et qui se retrouvent tout seuls, dans leur chambre, parfois même sans accès à internet… » Semih et ses camarades vont pousser leurs investigations en proposant aux étudiants, dans les jours à venir, un questionnaire en ligne afin d’affiner leurs données.


Ils espèrent ensuite que leur étude pourra être approfondie par d’autres jeunes et transmise à « tous les acteurs de la vie étudiante » afin de leur permettre de mettre en œuvre des solutions adaptées pour les quelque 2.300 étudiants de la ville.

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